Jel Fi

Débat du jour
le 03/11/2016 10:00
Référendum: Démocratie ou bêtise?
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tatanka
Apôtre de la justice

Minotaure
le 06/11/2016 15:55
J'ai un pote qui est marié avec une singapourienne, comme c'est récent et que je le vois rarement, j'ai pas eu l'occasion de discuter avec lui sur Singapour (il m'a dit qu'il allait y vivre).

Mais pas besoin d'aller aussi loin, j'ai entendu qu'un pays scandinave incite les travailleurs à faire du mi-temps (presque 50% des travailleurs le font). Les gens travaillent entre 3 et 4 jours, et d'après les patrons ça revient à moins cher, pour une productivité équivalente, ce qui revient moins cher c'est surtout les conséquence de l'usure des travailleurs (arrêt maladie, baisse de la productivité à cause de la fatigue, etc)
Jel Fi

le 06/11/2016 18:17
Citation :
Je suis d'accord, moi ce qui me dérange c'est qui peut devenir actionnaire. On peut reformuler aussi avec les devoir de l'actionnaire (devoir par exemple de s'impliquer réellement dans son investissement).


Alors tu seras content de savoir que les grands gérants d’actifs passifs commencent maintenant à s’intéresser à leurs holdings, à la stratégie, la gouvernance et des critères sociaux et environnementaux. J’ai moi-même rencontré plusieurs « head of stewardship » de grands gestionnaires. Leur discours convergent vers la même conclusion. Regarde notamment ce que Allianz fait avec son équipe ESG, ce qu’a fait Schroders avec CPP Group et regarde ce que fait le fonds « activiste » CIAM à Paris.

Citation :
La dette sous une autre forme ne me dérangerais pas, c'est bien la dette façon capitaliste qui me dérange, à cause notamment du fait que les banques sont considéré comme des entreprises soumise à la rentabilité. C'est dangereux, et les faits le prouve; pour moi une banque doit faire des prêts sans taux usuraires, elle ne facture éventuellement que des frais de gestions cohérent (pas de triche pour piquer des tunes). Et puis on sait que les banques avaient des limites qu'elles ont grignoté au fur et à mesure, elle sont devenu trop gourmande, et ça a explosé.


Mais alors là je pense que tu fais d’énormes amalgames. Les banques ont déconné sur des produits structurés complexes qu’ils ne maitrisaient pas. L’argent que les banques prêtre n’est pas le leur hein, c’est celui des clients qui attendent d’être rémunéré. Si tu prêtre à taux 0, comment tu rémunère l’épargnant ou l’investisseur ? Et même si tu choisis un taux bas, comment tu rémunère le risque ? J’ai l’impression que tu veux que l’on prête de l’argent aux entreprises sans contreparties, et si elles font faillites, c’est tanpi pour la gueule des banques, et par transitivité, tanpi pour ses autres clients.


Citation :
Alors j'ai pas la réponse à tout, et j'ai pas suffisamment réfléchit, donc je met juste des idées peut être naïve. Première idées, rajouter une plus value qualitative, culturel, ou que sais-je, en fonction du lieu de production. Ce qui peut se traduire par laisser les employé exprimé un peu de leur créativité (pas forcément individuellement, le pdg local et ses lieutenants sont la pour faire du brain storming, ils remontent à la maison mère, et le reste c'est du marketing pour promouvoir le "plus").

Je connaissais pas le terme incentives, après avoir vu la définition, je suis plutôt contre. En tout cas pas dans sa forme actuelle. Je pense qu'on est à une ère, ou la qualité va devenir bien plus cohérente et vitale que la quantité (vu comment on épuise les ressources). Cette qualité, ça vient de la subtilité de la production, en fonction des méthodes de production. Si on prend un truc tout bête comme le pain, on sais que le fait maison, avec quelques touches d'originalité (graine, farine rare, cuisson au feu de bois) vont faire une différence significative qui justifie un prix plus élevé et donc une meilleur rentabilité pour le boulanger, tout en étant incitative à la consommation (originalité, découverte). Encore une fois c'est peut être naif, mais un concept à la google, des locaux zen, des kiné, des coach sportif, pour faire faire des exercices d'échauffement, détendre l'employé, et ainsi rendre les gens plus productif et créatif, sans violence, me semble une méthode qu'on devrait étendre (car elle existe déjà, mais uniquement dans les domaines purement créatif, comme chez google, ou blizzard).

Je pense qu'il faut faire aimer le travail aux gens, et associé lieu de travail à un endroit de plaisir plutôt que de souffrance, faut pas croire que les humains sont tous ingrats, y en a beaucoup qui ont la culture de la reconnaissance et puis la dette sa fonctionne très bien, là c'est une forme de dette, on ta mis bien, à toi de mettre ta société bien.


A voir. L’idée sous-jacente me plait. Y’a beaucoup de recherche sur le sujet, mais on est loin d’une réponse unique. Je pense qu’il faut faire des tests au cas par cas, et pas légiférer.

Citation :
Je sais pas si tu as vu la vidéo que j'ai linké un peu avant, c'est un journaliste qui a fait une investigation sur ce qu'il nomme "boulot de merde". Attention, y a pas de jugement sur la personne. D'ailleurs le gars dit un truc très vrai, qui m'a fait penser à ta situation. Les gens peuvent être très bon dans leur métier, se donner à fond, être performant, mais ça n'empêche pas le fait que les métiers qu'ils font sont plus "destructeur" que "producteur". Lui il compare des infirmière à des publicitaires. Pourtant les publicitaires qui sont d'après lui plus destructeur vont générer plus de valeur, et les infirmière qui produise un service sociale très productif sont de moins en moins bien payé.

Alors destructeur c'est dans tout les sens, pas juste dans le but du job (genre une usine de confection de jeans qui va polluer des rivières avec des teintures, et en asséché d'autre pour la culture du coton). Destructeur aussi pour ceux qui produisent. Dans ton cas tu dis bien que ça ta couté ta santé et ta vie sociale. Pour moi c'est inacceptable. Et encore plus si derrière la finalité va causé de la misère sociale, pour le profit de quelques uns.

Donc les boulots de merdes ça concerne autant les infirmières qui ont des conditions de plus en plus merdique, que les publicitaires qui cause des conditions merdiques à cause de la valeur virtuelle qu'ils produisent alors qu'en réalité ils consommes du temps, des ressources, l'attention des gens (qui pourrait faire autre chose de plus utile), tout ça pour inciter à consommer, donc à "détruire".


Je pense que si on compare le nombre d’emplois créés vs ceux détruits par toutes les transactions sur lesquelles j’ai bossé, la balance penche très largement sur la création d’emploi.

Citation :
C'est pas un complot, c'est juste le mode de fonctionnement de la consommation. Pour que le modèle de la consommation soit viable, il faut bien instaurer une dynamique de consommation régulière, avec une récurence programmé c'est encore mieux pour optimiser la production. L'exemple le plus con c'est les fêtes, comme noel, maintenant halloween qui n'existait pas en Europe, etc. Les plus subtile c'est l'obsolescence programmé, provoqué, ou que sais je. Cette subtilité concerne les produits non périssable, qui théoriquement peuvent avoir des durée de vie très très longue (plus long qu'une vie humaine pour certain, et une bonne partie d'une vie humaine pour d'autre). On le sait, par exemple les voitures anciennes, pas mal d'entre elle on dépasser le million de kilomètre au compteur (certes y a eu de l'entretien efficace). le cas des ampoules, c'est un classique, avec la fameuse ampoule qui aurait 1 siècle. Les machines à lavé, qui ne sont même plus réparable à cause d'élément moulé à même le tambour, comme ça on doit racheter une machine. Tout ça c'est ultra destructeur, ça défonce la planète, au nom de la consommation.


Là où je diverge, c’est que je ne pense pas que c’est pas au nom de la consommation, mais au nom du profit, certes devenu d’ampleur avec la dilution de l’actionnariat. Mais sache que la solution vient pas de la révolution à mon sens, mais de la concurrence + de l’awareness apporté par les assos de consommateurs et des activistes verts. On est sur le bon chemin, ça va prendre un peu de temps, mais je te renvoie vers l’ESG de Allianz. Nous même, on conseil nos clients de présenter leurs efforts en termes de social responsibility quand ils rencontrent leurs actionnaires… Et de leur montrer des plans concrets pour l’améliorer davantage.

Concernant les 3 derniers paragraphes, je ne diverge pas avec toi sur ces points.
tatanka
Apôtre de la justice

Minotaure
le 06/11/2016 18:39
Citation :
Mais alors là je pense que tu fais d’énormes amalgames. Les banques ont déconné sur des produits structurés complexes qu’ils ne maitrisaient pas. L’argent que les banques prêtre n’est pas le leur hein, c’est celui des clients qui attendent d’être rémunéré. Si tu prêtre à taux 0, comment tu rémunère l’épargnant ou l’investisseur ? Et même si tu choisis un taux bas, comment tu rémunère le risque ? J’ai l’impression que tu veux que l’on prête de l’argent aux entreprises sans contreparties, et si elles font faillites, c’est tanpi pour la gueule des banques, et par transitivité, tanpi pour ses autres clients.


Ouais, y a aussi ce problème, mais à ce moment ils ont qu'à proposer différent type de banque, et là c'est aux risques des banques ET des épargnants.

Des banques de dépôts, sans épargnes, et sans investissement privé, mais reste ouverte aux investissement publique avec très très peu de risque.

Et des banques d'affaire avec ceux qui "jouent" leur argent prennent le risque d'en perdre, mais ils ont la possibilité d'en gagner.

Pour les risques des banques d'affaire ils sont logiquement disperser entre tous les épargnants qui ont été bien mis au courant. Et pour la banque publique de dépôt, sans épargne, et sans les risques seront amortie par l'ajustement des taxes associé aux infrastructures financé (par exemple les routes, au lieu de laisser ça à une entreprise privé qui dégage du profit qui est un manque pour les impôts, surtout si évasion fiscale, on rend le truc publique et l'argent sert à rémunérer les employés et fiancer le crédit pour rembourser les dépositaires, plus éventuellement générer des nouveaux fonds pour alléger le prochain crédit et partir avec une avance confortable).

Perso moi je suis complètement contre l'épargne, mais je suis aussi contre le fait qu'un citoyen "gèle" de la valeur économique, d'ou mon idée sur une monnaie intelligente qui se conserve pas, et qui incite à la dépenser.

C'est cette mentalité d'écureuil qui pousse les gens à accumuler de la valeur, et donc fatalement de créer un manque là ou il n'y avait pas au départ.

Pour se payer des biens qui demande de l'épargne ont aura des crédits épurée de toute sortes d'intérêt parasitaire, juste les frais de gestion comme j'ai dis.

Je vais jeter un oeil à ESG allianz, c'est ISR en français non? Pour investissement socialement responsable?
Jel Fi

le 06/11/2016 18:47
"Environment, Social, Governance" Ca englobe l'ISR et la prise de position actives aux AGs des entreprises qu'ils "possedent"

C'est une alternative intéressante, je vais y réfléchir. Mais a premiere vu le truc que je vois c'est genre meme un projet d'autoroute publique ca comporte des risques, au dela de l’échec du projet, il faut se couvrir contre la variation des taux de change, de la matière premiere, etc. Donc c'est pas la solution pour un taux sans risque. Il faut vraiment voir l’intérêt comme une remuneration du risque, car à sa base économique, ce n'est que cela.
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